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Rencontres A Double Sens – arts, interaction et participation

Les rencontres A Double Sens se clôturent les 2 et 3 juillet 2010 à la Maison des métallos (Paris) par deux demi-journées d’échanges, de réflexions et de débats pour découvrir des démarches artistiques originales et s’interroger ensemble sur leur sens, leurs objectifs et leurs implications esthétiques, sociales et politiques.

Arcadi est engagé dans l’organisation du débat professionnel en initiant régulièrement des espaces d’information et de réflexion collectifs, mais également en relayant des réflexions portées par d’autres. Dans cette optique, Arcadi s’est associé — avec la Maison des métallos — à la volonté de l’association A Double Sens de mettre en place des temps de découverte, d’échanges et de débats sur les arts interactifs et participatifs .

Aujourd’hui, de plus en plus d’artistes font bouger les lignes en fondant leur création sur la participation ou l’interaction, sollicitant pour cela des spectateurs, des habitants, des praticiens amateurs…Ces démarches artistiques restent encore relativement isolées et surtout peu valorisées, alors même qu’elles permettent à de nombreuses personnes de faire entendre leur voix et d’exercer leur créativité. Et le sens de ces démarches est encore rarement questionné.

Du 18 avril au 29 juin 2010, cinq débats réunissant artistes, participants et public ont été organisés à la suite de représentations de spectacles interactifs ou participatifs, dans différents lieux franciliens.

Les rencontres finales du 2 et 3 juillet 2010 seront l’occasion de réunir et d’approfondir l’ensemble des questionnements évoqués lors de ces débats en donnant la parole à des universitaires, des artistes, des responsables de structures culturelles, des acteurs du champ social et éducatif mais aussi bien sûr à des habitants, citoyens, spectateurs ayant été associés à des démarches de ce type. Des projections vidéos nous feront également découvrir la genèse et le rendu de projets déjà menés.

Vendredi 2 juillet
Participation et interaction : des mutations esthétiques et une reconfiguration de la filière culturelle
13h30 – Accueil des participants
14h – Quelles implications esthétiques ?
16h – Vers une transformation des modes de production artistiques et culturels ?
18h30 – Fin des échanges

Samedi 3 juillet
Démarches participatives et interactives dans la société : enjeu local ou enjeu global ?
13h30 – Accueil des participants
14h – Lecture par Marie-Pierre Besanger de textes écrits par des jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
14h30 – Une réponse à des enjeux socio-politiques ?
16h30 – Et après ? l’impact de ces projets
18h30 – Fin des échanges

Lieu
Maison des métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud, Paris (11e)
Métro : Couronnes ou Parmentier
www.maisondesmetallos.org

Entrée libre
Réservation au 01 47 00 25 20

PIXEL ART

http://www.dailymotion.com/video/x1d366_pixel-art-l_creation

Petit mais costaud, le légo digital a la folie des grandeurs et prend une nouvelle dimension avec le pixel art. Il est partout, mais vous ne le voyez pas. Le Pixel, contraction de Picture Element est l’objet d’une révolution graphique. Grossière, carrée, indivisible, cette brique digitale a été inventé dans les années 60. Face aux esthètes de la 3D, les punks du Pixel Art font leur crédo du low tech et du do-it-yourself. Le pixel art donc, c’est l’art de créer une image pixel par pixel. A Beauvais en décembre dernier, une exposition « Pixel Contre Attaque » a rendu hommage aux précurseurs de ce graphisme rudimentaire qui, plus que de la technique, requiert de l’imagination. Et ils sont nombreux les graphistes à jouer avec cet infiniment petit.

À Nancy, Laurent Bazart passe pour le Gepetto du pixel. Auteur de BD, il s’est créé des bibliothèques de décors et de personnages qu’il recombine, à la façon d’un alphabet, pour raconter ses histoires. Tel un Dr Frankenstein du digital, Bazart a créé les premières créatures de pixels dotées de vie artificielle.
Un petit monde grouille aussi à la Factory du Pixel Art. Ce collectif de trois berlinois et un new-yorkais a bâti un univers à base de pixels.

Depuis 98, de la flore aux insectes jusqu’aux chauve-souris, leurs créatures exposées sur le web colonisent des répliques de villes en 2D, comme Londres, Venise ou Berlin. Installés dans des studios séparés entre l’Europe et les Etats Unis, ils construisent leur monde parallèle via Internet. Contre toute attente, l’esthétique ultrasimple des e-boy colonise de nouveaux supports. Corbeilles, besaces et même flocons d’avoine portent la signature de ce courant résolument à contre-temps de son époque.

Programme Tropico-Vegetal

Dans le cadre du
« PROGRAMME TROPICO-VEGETAL » (Lost in Paradise)
du 9 juin au 27 août 2006
Commissaires : Akiko Miki et Marc Sanchez
Cinq expositions personnelles :
– Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla, « Land Mark »
– Henrik Hakansson
– Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger
– Salla Tykkä, « Zoo »
– Sergio Vega, « Crocodilian Fantasies »

à Palais de Tokyo à Paris

Exposition de Sergio Vega
« Crocodilian Fantasies »

Exposition de Jennifer Allora et GuillermoExposition de Henrik Hahansson

TRANSLATION – Palais de Tokyo

Exposition du 23 juin au 16 septembre 2005
PALAIS DE TOKYO
Site de création contemporaine
13 av. Président Wilson 75116 Paris
www.palaisdetokyo.com